Lors d’un précédent article, je vous partageais ma volonté d’orienter ma vie d’entrepreneur vers un mode multi-projets (plutôt que de me concentrer sur un seul projet).
Continuons de tirer le fil de ces réflexions avec un concept que j’aimerais vous présenter : la Personal Holding Company.
Comme son nom l’indique, l'idée est de créer une Holding personnelle, qui nous sert de vaisseau mère pour regrouper nos différents projets.
Je n’en suis personnellement pas encore à ce stade, mais j’ai identifié plusieurs entrepreneurs qui suivent cette approche. Ils créent une Holding à leur nom (ou brandé) pour faire le lien entre les différents types de business qu’ils possèdent : business à cash-flow, business à vocation de construire de l’equity, business pour apprendre des choses, business plaisir, etc.
Cette Holding leur sert de structure globale, qui leur permet ensuite d’investir et/ou de racheter d’autres projets.
Je remarque deux approches différentes :
- Une approche atomisée, où les business n’ont aucun lien entre eux : outil Saas, laverie automatique et investissement Immo.
- Une approche en écosystème, où les projets sont cohérents entre eux, se complètent et nourrissent l’univers dans son ensemble.
La vision entrepreneuriale de la Personal Holding Company me parle beaucoup. Il ne s’agit pas de mettre tous ses œufs dans le même panier, mais de diversifier ses projets, de privilégier l’apprentissage et de maximiser le fun.
Ce modèle “multi-projets” possède plusieurs gros avantages : c’est un super terrain de jeu pour exprimer sa créativité, il permet de s’alimenter sans cesse de nouveautés et il est source de nombreux apprentissages.
Mais il vient également avec son lot d’inconvénients : on doit constamment repartir de zéro (parfois réinventer la roue) et on peut très facilement partir dans tous les sens, avec des projets qui n’ont aucune cohérence entre eux. Ce qui peut vite se révéler être très épuisant.
C’est ici que le concept de Personal Holding Company est intéressant. Il permet de ne pas faire n’importe quoi et de cadrer nos efforts entrepreneuriaux.
Personnellement, l’approche qui me parle le plus est celle qui consiste à raisonner en termes d’écosystème.
Je pense que c’est l’approche que devraient suivre ceux qui sont encore au début de leur aventure entrepreneuriale. À mon sens, l’approche atomisée est surtout adaptée aux entrepreneurs qui ont déjà connu un gros succès et qui peuvent se permettre de faire complètement autre chose sans risque.
Si ce n’est pas votre cas (ce n’est pas le mien), mieux vaut essayer de créer un écosystème dans lequel les projets se nourrissent mutuellement. Ne nous compliquons pas trop la tâche !
Le lien entre tous mes projets
Pour qu’un écosystème puisse fonctionner et se développer, il doit avoir une raison d’être.
À la base de notre portfolio de projets se trouve donc une première réflexion fondamentale que l’on doit mener et qui consiste à s’interroger sur ce qui lie tout ce que l’on crée. Cela peut être une thématique, une certaine philosophie, une manière de créer des projets, un canal marketing particulier, etc.
Concrétiser cette raison d’être à l’écrit est ensuite un bon exercice de pensée. Sous la forme d’un manifeste, d’une thèse ou d’une liste de commandements. C’était d’ailleurs mon premier réflexe lorsque j’ai commencé à réfléchir au projet Sauce Writing, fin 2019 : écrire une thèse pour partager ma vision.
Trois ans plus tard, cette thèse m’inspire toujours autant. Je suis toujours convaincu que l’écriture est une compétence fondamentale au XXIème siècle, un super-pouvoir comme j’aime le dire, et que ceux qui prennent le temps de l’affiner sont récompensés de manière démesurée.
Sauce Writing est devenu le véhicule de cette vision : je transmets les méthodes et techniques fondamentales pour progresser en écriture.
J’aspire désormais à prolonger cette vision, de manière cohérente, avec mon portfolio de projets et ma future Personal Holding Company.
La raison d’être globale de mon écosystème peut donc s’exprimer ainsi : inspirer le plus grand nombre de personnes à écrire pour partager leurs idées sur Internet.
Je peux ensuite décliner cette raison d’être en sous-missions, qui peuvent toutes donner lieu à des projets :
- La motivation et l’ambition nécessaires pour se lancer dans l’écriture (mes guides sur l’écriture, mes week-ends d’écriture, etc.)
- Des conseils, méthodes et stratégies concrètes pour progresser en écriture (Bootcamp d’écriture)
- Les clefs pour vivre de son écriture (Pygmalion)
- etc.
Chaque projet vient alors enrichir l’écosystème dans son ensemble et nourrir les autres projets.
C’est le fameux Masterplan imaginé par Walt Disney en 1957 :
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